La place de l’engagement dans l’œuvre d’Albert Camus

Albert Camus

Quand on parle d’Albert Camus, c’est avant tout le domaine de l’art et plus particulièrement celui de la littérature qui s’illustre. Il est plus particulièrement connu pour avoir reçu le prix Nobel de la littérature en 1957. La source de son travail reste pour autant un mystère. L’impact de l’engagement dans ses écrits semble être bien plus profond. Dès lors, la question sur son inspiration même se pose. Qui était vraiment cet homme, ce philosophe, cet écrivain qui s’est illustré dans les années 1950 parmi les écrivains dits classiques de cette époque ? Il est après tout l’un des écrivains français les plus reconnus dans le monde entier actuellement.


Qui était vraiment Albert Camus ?


Albert Camus est connu de tous comme étant un écrivain français. Pour autant, ce n’est pas à proprement parler la seule activité qu’il exerce. Être écrivain n’est que l'une de ses activités professionnelles. Autant, il était reconnu en tant qu’écrivain, autant ses talents de philosophe restent non-négligeables. Outre cela, il est également romancier, dramaturge, mais également journaliste à ses heures perdues. En clair, Albert Camus est l’un des titans de la littérature française du XVIIIe siècle. Il est né en Algérie en 1913 et trouve finalement le repos accidentellement en 1960. Ces œuvres sont avant tout basées sur l’humanisme, que ce soit les pièces de théâtre ou encore ses romans, voir ses écrits, tout se fonde là-dessus. Comme pour chaque écrivain, il trouve son inspiration dans son environnement. Cela s’illustre plus particulièrement par son récit intitulé Le premier homme, un manuscrit inachevé retrouvé après sa mort. Globalement, cette œuvre raconte le recueillement d’un fils sur la tombe de son père. En clair, c’est un hommage qu’Albert Camus rend à son père décédé au combat. Albert Camus a été remarqué très tôt pour ses talents. Dès l’école primaire, il reçoit une bourse pour pouvoir continuer le lycée et ainsi poursuivre des études supérieures en lettres. Si les œuvres d’Albert Camus sont aussi reconnues, c’est surtout en raison de l'impact de la guerre sur son écrit en lui-même. Dès le début, il vit avec cette réalité, après tout, son père a combattu et est mort au combat.


Au commencement de l’engagement selon Albert Camus


Albert Camus est un homme de mots et pas un homme de guerre. Pourtant, Albert Camus a trouvé le moyen de combattre sans être présent sur le champ de bataille. Parfois, les mots peuvent faire bien plus de dégâts que les armes. En tant qu’écrivain et philosophe, Albert Camus savait parfaitement cela, il maniait les mots de façon à motiver les troupes qui combattaient sur le champ de bataille. Le fait est qu’à cause de sa santé fragile, Albert Camus n’a pas pu s’engager dans la guerre comme il le voulait. Il a pourtant trouvé une alternative à cela. S’il ne pouvait pas aller sur le champ de bataille, il utiliserait sa plume pour faire une différence pendant la guerre. Ainsi, il rejoint le journal Alger republican. Désormais, Albert Camus souhaite ardemment laisser une trace quant à la guerre. Il a réussi sur ce point, mais à un prix inimaginable. Cet engagement a fortement marqué son œuvre du tout le long. Il recevra par la suite un prix Nobel pour toutes ces œuvres littéraires.


Engagement et journalisme : une partie intégrante de la vie d’Albert Camus


Le journalisme tient une place clef dans la vie d’Albert Camus. C’est par le biais de ce métier qu’Albert Camus affûte sa lame. Il écrit tout au long de la guerre par le biais des chroniques journalistiques. C’est en raison de sa mauvaise santé qu'il ne peut pas s’engager dans la guerre. Il a choisi un autre moyen en vue de participer à la guerre. Comme s'il a eu sans cesse à lutter tout au long de sa vie pour la résistance. Pour lui, l'engagement était quelque chose de très sérieux, il s’agissait d’une promesse à tenir pour une cause plus grande. Albert Camus est un écrivain qui n’a jamais eu de cesse de rester fidèle à ses principes. Son engagement était total et absolu. Son œuvre intitulée Plume et épée illustre particulièrement son idéologie politique. En dépit de sa faiblesse physique, il n’a jamais eu de cesse de se battre même s’il n’a pas pu tenir d’arme à feu, seule sa plume demeure. Et sa plume était bien plus meurtrière encore que n’importe quelle arme sur le champ de bataille.


L’impact politique des œuvres d’Albert Camus


Albert Camus a toujours tenu ses principes et ses idéaux jusqu’à sa mort. Ces œuvres ont eu un impact très important sur son entourage et plus particulièrement son pays. Sa franchise et sa manière de manier la plume a attisé de nombreux ressentiments. L'une de ses premières œuvres fait référence à une révolte aussi intitulée l’homme révolté. La pression devient vite médiatique, ces œuvres sont mal interprétées dans son pays. Au lieu d’éteindre le feu, cela n’a fait qu’embraser les flammes. C’est devenu si oppressant qu’à la fin de la guerre, Albert Camus a été obligé de quitter l’Algérie en étant haï par les siens. Ses problèmes de santé et la pression récurrente dans son pays l’ont poussé à le quitter pour Paris. Après s’être attaqué à l’existentialisme, Albert Camus choisit de s’affirmer face à la situation de l’Espagne. Ils protestent face à l'admission de l’Espagne à l’Unesco. En bref, dans le cadre de son engagement, Albert Camus n’était pas un militant pour l’indépendance de l’Algérie. Au contraire, on peut même dire qu’il désapprouvait cela.